(source canva)
Lundi matin, alors que nous dormions paisiblement dans une cabane de berger sur les alpages pour faire découvrir cela à notre petit garçon, -la vie est espiègle ! - des loups se régalaient de nos brebis, 800 m plus bas dans la vallée.
C'était clairement un jour sans.
Dévorées, ils avaient faim / Une petite Mourerous morte de ses blessures.
Pas simple de ne pas répondre par la haine ou de ne pas se positionner en victime quand la colère monte, qu'il faut achever ses bêtes blessées et que la fatigue vous gagne.
Pas simple de ne pas balayer d'un revers de main les prises de conscience et la tolérance sur le retour des grands prédateurs quand cela concerne sa propre vie, sa passion, son métier.
Pas simple de ne pas pouvoir chialer dans son coin pour évacuer le stress car tous les curieux de la Terre viennent jouer les pipelets charognards sur votre malheur.
Dans cette étape douloureuse, nous avons par contre été très bien compris et soutenus par les autorités compétentes. Et ça c'est un réel plus pour rebondir très vite et ne pas s'apitoyer. Grosse reconnaissance pour ces gens là.
Bilan : même si on a vraiment vraiment eu les boules, nous sommes toujours motivés et déterminés à faire vivre notre agriculture de montagne locale, à continuer de proposer une viande de qualité à une clientèle de proximité et à poursuivre l'histoire des bergers et des troupeaux qui ont façonné nos paysages depuis des temps immémoriaux !
(- merci Gresse-en-Vercors patrimoine pour cette dernière phrase :) que je kiffe !-)
Nous continuons le chemin vers nos prochains objectifs proches de fin d'été qui sont la mise en place d'une vraie rotation de culture à la ferme des Terraux ainsi que le compostage de notre fumier d'ovins (la suite 2019 du précieux misou du papa d'Augustin ! oui oui oui !)
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